Le volumineux rapport de 400 pages a été gardé secret pendant six ans de peur que daucuns ne sinsurgent contre cette utilisation douteuse des fonds publics... ce qui est exactement ce qui se produit à présent.
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Le rapport est sorti au grand jour la semaine dernière en raison dune demande faite par un professeur de journalisme à lUniversité de Sheffield Hallam, en vertu de la Loi daccès à linformation. Ce professeur, David Clarke, a expliqué quil voulait ainsi tester les mécanismes de la Loi daccès : il lui a fallu 18 mois pour obtenir le rapport, dont lidentité de lauteur a été gardée secrète.
Létude, intitulée Unidentified Aerial Phenomena in the UK, en arrive à des conclusions qui décevront les uns et nétonneront pas les autres : " aucun fait ne permet de suggérer que ces phénomènes sont hostiles ni même sous quelque type de contrôle, autre que celui des forces physiques naturelles ".
En fait, " il nexiste aucune preuve que des objets " solides " existent, qui pourraient causer un danger de collision ".
Curieusement, certains partisans de visites extra-terrestres ont, eux, été prompts à conclure de ce rapport quil " conclut à lexistence des OVNI ". Car le rapport écrit quil existe effectivement des " objets volants non-identifiés " ou plus exactement des " phénomènes aériens "... puisque des gens en voient! Mais de là à conclure que ces phénomènes aériens sont de nature mystérieuse, il y a une marge.
Météorites dans certains cas, phénomènes magnétiques, électriques ou météorologiques dans latmosphère, la mésosphère ou lionosphère dans dautres cas : comme il sagit de phénomènes rares, il nest pas étonnant, conclut le rapport, que la plupart des gens ne les observent quune seule fois dans leur vie et ne soient ainsi portés à leur attribuer une origine artificielle.