Autour du Congrès, à Washington, les lobbyistes bourdonnent déjà, désireux d’attirer l’attention des nouveaux élus démocrates. Parmi ces lobbyistes, il s’en trouve qui défendent des enjeux scientifiques. La science aura-t-elle une oreille plus favorable à Washington?

Les spéculations vont bon train. Déjà, la revue américaine Science, dans sa première édition «après élections », énumère les dossiers qui pourraient profiter d’un Congrès moins à droite : les cellules souches et la protection de l’environnement, qui ont carrément fait la différence pour certains élus. Mais aussi le financement des agences qui subventionnent la recherche, ou l’amélioration de la « compétitivité ». Or, sur ces derniers dossiers, relèvent les observateurs, il y a peu de différences entre les partis démocrate et républicain.

Abonnez-vous à notre infolettre!

Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!

Et même sur le dossier des cellules souches, relève Science dans un article séparé, la leçon à retenir de l’élection n’est pas claire : des candidats favorables à une réouverture de la recherche ont été élus; mais l’impact de ces victoires sur les politiques fédérales qui, depuis quelques années, restreignent l’usage de cellules souches est pour l’instant impossible à prévoir.

« Je ne crois pas qu’il y ait un message pour la science dans cette élection », déclare le représentant républicain du Michigan Vernon Ehlers, qui aurait pu devenir le prochain président du Comité de la Chambre sur la science, si son parti avait conservé la majorité —il détient un doctorat en physique.

Mais s’il doit y avoir un message, il pourrait se faire entendre dès les prochaines semaines, alors que se prépareront les budgets pour l’année 2007.

Je donne