Se pourrait-il que nos ancêtres soient des extraterrestres ? Que nous ayons tous quelque part dans notre arbre généalogique un lointain parent Martien ? C’est ce que certains scientifiques croient.

Une expérience menée par une équipe internationale de chercheurs permet à une vieille théorie controversée de refaire surface. Ceux-ci prétendent que la vie sur Terre n’aurait pas débuté comme nous l’imaginons dans une soupe primitive mais que les premiers organismes vivants seraient venus d’ailleurs, d’une autre planète, de Mars par exemple. Comment ? Pas au volant d’une soucoupe volante mais à bord de fragments rocheux percutés par une météorite. Des organismes primitifs vivant à l’intérieur de roches martiennes auraient fait le voyage jusqu’à la Terre, après qu’une météorite se soit écrasée sur Mars, pulvérisant dans l’espace des éclats de roches qui auraient poursuivi leur chemin jusqu’à notre planète.

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Cette théorie suppose que la vie sur la planète rouge était possible il y a plusieurs milliards d’années, que le climat y était plus frais et plus hospitalier que maintenant. À cette époque, la surface de la planète Mars était régulièrement bombardée par des débris provenant d’une ceinture d’astéroïdes. L’impact de ces météorites sur Mars aurait créé une telle explosion que des morceaux rocheux auraient été projetés dans l’espace, où la gravité du soleil les aurait entraînés vers la Terre.

Charles Cockell, de l’Open University, qui étudie la survie des microbes dans des conditions extrêmes s’est joint à une équipe de scientifiques allemands et russes afin de tester cette théorie. Les microbes pouvaient-ils survivre au choc causé par leur voyage dans l’espace et à leur atterrissage fracassant sur une autre planète ?

Les chercheurs rassemblèrent des colonies de microorganismes qui vivent autour et à l’intérieur des roches, incluant des cyanobactéries, du lichen et des spores. Ils les insérèrent au milieu de roches similaires à celles trouvés sur Mars et les soumirent à des explosions aussi importantes que celles qu’auraient vécu les microorganismes martiens en percutant la Terre.

À leur grand étonnement, les scientifiques constatèrent que le lichen et les spores bactériennes pouvaient survivre aux impacts les plus forts. Selon eux, cette découverte permet de supporter la théorie de la « lithopanspermie », qui suggère que la vie s’est répandue d’une planète à une autre par des morceaux de roches qui ont heurté leur surface.

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