Pas toujours facile, de se mettre, comme on dit, dans les souliers des autres. D’imaginer ce qu’ils pensent, de manière à ajuster nos propres paroles. Certains n’y parviennent qu’avec de grandes difficultés, d’autres pas du tout. Et si l’appartenance ethnique y contribuait?

Ainsi, des étudiants chinois ont obtenu de meilleures notes à ce « test » que leurs comparses américains. Dans le cadre d’une expérience néanmoins limitée —40 étudiants— des chercheurs de l’Université de l’Illinois ont constaté que les natifs de Chine avaient plus de facilité à comprendre la façon de voir les choses d’un autre.

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La conclusion de ces psychologues était en quelque sorte écrite avant d’avoir commencé : serait-il possible qu’une culture qui met l’accent sur l’interdépendance au détriment de l’individualisme soit plus prompte à l’empathie?

Autrement dit, il faudra bien d’autres recherches pour être sûr des causes d’un phénomène aussi complexe. Mais l’utilité d’une telle recherche, conviennent ces auteurs, est bien davantage d’engager la réflexion, d’ouvrir une piste, pour mieux comprendre... pourquoi les gens comprennent souvent aussi mal les autres. Et ne s’en rendent même pas compte...

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