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La crise du verglas de 1998 a eu un effet dévastateur sur les arbres au Québec. Dix ans plus tard, Samuel Bertrand, arboriculteur et élagueur au Jardin botanique de Montréal, continue à traiter, élaguer, nettoyer les arbres qui ont souffert. Mais s’il est facile de prendre sa cisaille pour tailler les branches qui dépassent, il est autrement plus délicat de tailler un arbre selon les règles de l’art.

 

« Les arbres touchés par la crise sont fragilisés et continuent à casser. Par exemple, cet été, nous avons dû procéder à l’élagage et à l’abattage de certains frênes qui étaient devenus dangereux. » Tailler les arbres de manière régulière de sorte que la cime soit aérée et éclairée par les rayons du soleil, que les vents puissent y circuler et que la structure de l’arbre soit respectée, est une opération indispensable et élémentaire d’après le spécialiste.

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Mieux vaut prévenir que guérir

« Élagueur est un métier à hauts risques ! Vous êtes tenu par des câbles à plusieurs mètres de hauteur et vous tenez des outils tranchants ! Mais c’est essentiel d’être perché là-haut. De ce point de mire, vous remarquez des défauts de structure qui ne vous apparaissent pas du sol. Il faut toujours aller dans le sens de l’observation. C’est pourquoi l’élagage professionnel est si important ». À la question de savoir quels ont été les effets de la crise du verglas dans le milieu de l’arboriculture, Samuel Bertrand ne tarit pas d’éloges au sujet des trois écoles québécoises d’arboriculture qui, depuis la crise, ont ouvert leurs portes, mettant sur le marché nord-américain des professionnels reconnus au-delà des frontières provinciales.

« Grâce à une nouvelle technologie allemande, nous sommes en mesure de faire des interventions appropriées au cas par cas. Il n’y a pas que le verglas de 1998 qui ait causé des dégâts, la neige mouillée de l’année dernière a aussi causé des dommages et nous les traitons. Nous sommes prêts si une nouvelle crise devait arriver », termine Samuel Bertrand.

 

Or, selon lui, « le problème majeur de l’après-crise du verglas en 1998 provient du manque de professionnalisme des intervenants. De très nombreux arbres ont été taillés par des élagueurs non formés. D’énormes dommages ont été causés: production de bois mort, pourriture, maladies, champignons, etc.

« Il est impératif de faire appel à des professionnels qui ont une connaissance précise de la structure de l’arbre, de ce qui doit être enlevé et de la façon de le faire », précise Samuel Bertrand. Selon lui, certains arbres ont davantage souffert d’un traitement inapproprié que du verglas lui-même, l’arbre ayant une bonne capacité d’auto-guérison. De plus, les arbres à croissance lente, tels que les érables à sucre, nécessitent des soins particuliers, de même que ceux dont la croissance est rapide tels que les saules, les peupliers ou les érables argentés. Tailler un arbre pour que celui-ci offre le moins de prise possible au vent et à la glace est donc la solution préventive idéale pour préserver le capital végétal de nos villes et forêts.

Un métier reconnu

« Élagueur est un métier à hauts risques ! Vous êtes tenu par des câbles à plusieurs mètres de hauteur et vous tenez des outils tranchants ! Mais c’est essentiel d’être perché là-haut. De ce point de mire, vous remarquez des défauts de structure qui ne vous apparaissent pas du sol. Il faut toujours aller dans le sens de l’observation. C’est pourquoi l’élagage professionnel est si important ». À la question de savoir quels ont été les effets de la crise du verglas dans le milieu de l’arboriculture, Samuel Bertrand ne tarit pas d’éloges au sujet des trois écoles québécoises d’arboriculture qui, depuis la crise, ont ouvert leurs portes, mettant sur le marché nord-américain des professionnels reconnus au-delà des frontières provinciales.

« Grâce à une nouvelle technologie allemande, nous sommes en mesure de faire des interventions appropriées au cas par cas. Il n’y a pas que le verglas de 1998 qui ait causé des dégâts, la neige mouillée de l’année dernière a aussi causé des dommages et nous les traitons. Nous sommes prêts si une nouvelle crise devait arriver », termine Samuel Bertrand.

 

 

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