Emballage de glaciers Aux grands maux, les grands remèdes! En Suisse, le réchauffement climatique a entraîné une fonte des glaciers de près de 20 % de leur surface entre 1985 et 2000 alors que ceux-ci n’avaient perdu que 1 % de leur surface entre 1973-1985. Alarmée par les résultats des études publiées en 2004, la station de ski d’Andermatt en Suisse centrale a décidé d’emballer une partie du glacier Gurschen — soit 2500 m2 — de bâches en PVC pour le protéger des rayonnements de chaleur et des rayons UV en été.

Une opération d’un coût de 66 000 euros — près de 100 000 $ CA — qui a permis de freiner la fonte de glace de 2 mètres en 2005. Lorsque l’on sait que les petits glaciers ont perdu jusqu’à la moitié de leur surface, les stations familiales à faible budget ont de quoi s’inquiéter!

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Du ski en plein désert

Défi mondial architectural, commercial et technique, la station de ski d’intérieur à Dubaï bat tous les records! Ce complexe sportif situé au cœur du désert des Émirats Arabes Unis fascine par sa démesure : 250 millions de dollars pour sa construction, 25 000 m2 de surface, 30 tonnes de neige fabriquée par jour, une capacité d’accueil de 1500 personnes, une température intérieure de -1 °C pour une température caniculaire de 40 °C à l’extérieur.

Ouverte en 2005, la station offre 5 pistes de ski de difficultés différentes dont la plus longue fait 400 m et 80 m de haut. En comparaison, certains des plus grands centres de ski du Québec offrent des pistes longues de près de 5 km pour plus de 600 m de dénivelé. En Belgique, un projet rival d’envergure — cinq pistes de ski pour un total de 2300 mètres — devrait voir le jour en 2010. En attendant, rappelons que la première station de ski d’intérieur inaugurée en 1987 en Australie a fermé ses portes en 2005 pour cause de coûts d’exploitation trop élevés… (photo ci-contre)

La glisse sans neige!

Quand on n’a ni montagne ni neige, on les invente! Dans le plat pays du Nord-Pas-de-Calais en France, une piste de ski de plus 6,5 km2 — un record en Europe — a été aménagée en 1996 sur le flanc d’une colline formée de résidus de mine. Dessinée et calculée avec virages et bosses pour procurer aux skieurs les sensations fortes du ski alpin, la piste est recouverte d’un produit à base de polychlorure de vinyle sous lequel est placée une couche de 5 cm de mousse de polyuréthane, véritable amortisseur pour chocs.

Une solution pour un ski presque écologique puisqu’elle ne nécessite aucun produit réfrigérant et que l’eau vaporisée sur la piste est récupérée puis filtrée et recyclée en brumisateur sur la piste. Depuis, d’autres projets ont vu le jour en Belgique ainsi qu’aux Pays-Bas. Un loisir indépendant des saisons et à la portée de toutes les bourses!

Skier sur l’herbe

Imaginez-vous, par plus de 30 °C, faire une dernière petite descente à ski dans votre station préférée et vous déchausser au bas des pistes pour siroter une bonne bière fraîche! Pure imagination? Pas du tout! Le ski sur herbe est un sport qui nous vient d’Allemagne à la fin des années 60. Aujourd’hui, discipline non olympique de fédérations nationales de ski, ce sport se pratique l’été sur les pentes de ski aménagées pour l’hiver. Une activité rentable pour les stations de faible altitude et un sport de loisirs et d’entraînement pour les amateurs de ski alpin. Équipés de roulettes ou de chenilles, les skis sont semblables à ceux que l’on utilise l’hiver, la technique étant équivalente au ski alpin sur neige. Un sport à part entière qui compte ses équipes et ses compétitions dont le slalom, le slalom géant et le Super G.

Encore inconnu au Québec, ce sport est pratiqué en Europe dans les pays à forte tradition de ski alpin tels que la Suisse, l’Italie, l’Autriche et l’Allemagne, mais aussi au Japon, en Iran, en Australie et en Chine.

Photo : http://assets.wwf.ch/img/wwfandermatt04_o5x_22170.jpg

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