Dans la maladie de Parkinson, neuro-dégénérative, les mouvements des patients sont altérés à tel point qu’ils semblent ralentis. Pourtant, au niveau des neurones cérébraux, c’est tout le contraire !

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Une nouvelle étude publiée dans Journal of Neurophysiology révèle en effet que cette pathologie est associée à l’accélération des signaux nerveux dans le cerveau. Ceux-ci se propageraient plus rapidement que dans le cerveau d’une personne non atteinte.

Thomas Boraud et son équipe du Laboratoire Mouvement/Adaptation/Cognition du CNRS de Bordeaux ont fait cette découverte en comparant la transmission des signaux électriques dans le cerveau de rats sains et de rats atteints de Parkinson. Dans cette pathologie, la zone cérébrale appelée substance noire ne fonctionne plus correctement du fait de la destruction de ses neurones dopaminergiques.

Or, en temps normal, ces derniers produisent la dopamine, neurotransmetteur essentiel au centre du contrôle des mouvements (les ganglions de la base). D’où les symptômes de la maladie dont on ne guérit toujours pas. Toutefois, il existe des traitements permettant de mener une existence presque « normale ». Et cette étude ouvre à son tour une nouvelle voie thérapeutique : il faut trouver une molécule capable de ralentir la transmission des signaux nerveux...

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