Au diable les robes, les chapeaux pointus et les balais! Les sorciers d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes que ceux du passé. À l’époque de la Nouvelle-France, la sorcellerie était surtout une affaire d’hommes qui se prétendaient guérisseurs, sourciers ou cartomanciens. Aujourd’hui, les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à gonfler les rangs des quelque deux mille apprentis magiciens québécois. Ce sont des environnementalistes en herbe, parfois même des féministes, qui s’inspirent de près de 200 traditions venues de partout à travers le monde. Ils ont pignon sur rue de Montréal à Québec, avec leurs boutiques et leurs associations.

Qu’ils soient gothiques, hommes d’affaires ou ingénieurs, ces sorciers et sorcières nouveau genre sont tous accrocs du web. Mireille Gagnon l’a constaté dans ses recherches. La magie noire, rouge, verte, blanche, la Kabbale et la Wicca révèlent plus facilement leurs secrets grâce à la grande toile. Pour les francophones qui habitent hors des centres urbains, un site comme witchvox.com constitue l’outil idéal pour nourrir leur soif de savoir.

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Mais même si les sorciers des Temps modernes ont pris le virage techno, ils continuent de se réunir par les soirs de pleine lune pour célébrer leur culte.

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