Un autre humain dont le génome a été décodé serait une nouvelle banale, n’eut été le fait que ce patient était cancéreux. Ce qui intéressait les généticiens en effet, c’était d’identifier des gènes, jusqu’ici inconnus, associés à ce mal.

L’étude, publiée au début du mois dans la revue Nature , portait sur une femme dans la cinquantaine, décédée 23 mois après un diagnostic de leucémie aiguë myéloïde (AML).

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Seulement un patient sur cinq survit plus de cinq ans à ce type de cancer.

L’équipe, dirigée par Timothy Ley, de l’École de médecine de l’Université Washington (Missouri), a prélevé des cellules de peau (théoriquement saines) et des cellules de la tumeur, dans la moelle osseuse, afin d’avoir une base de comparaison. Ils ont pu ainsi identifier 10 gènes mutants dans le tissu cancéreux —dont seulement deux étaient déjà connus.

La grande question demeure toutefois non-résolue : ces gènes sont-ils les seuls responsables de la tumeur, ou sont-ils simplement des acteurs qui augmentent le risque de développer une tumeur?

« Nous ne faisons que regarder la pointe de l’iceberg en terme d’identification des combinaisons de mutations génétiques qui peuvent conduire à l’AML », explique —prudent— le communiqué des chercheurs.

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