Les vies intelligentes extraterrestres, si elles existent, risquent d’être issues de jeunes et discrètes civilisations… bien moins mégalomanes que celles dépeintes dans les scénarios de science-fiction tels que Star Wars ou Battlestar Galactica.

« Oubliez les empires galactiques, ces derniers n’existent probablement pas! » rigole Yvan Dutil, astrophysicien de l’Université Laval et blogueur de l’Agence Science-Presse. Avec son collègue Stéphane Dumas, il s’intéresse à la longévité des civilisations. Ils ont découvert, en parcourant littérature et documents, que les plus vieilles civilisations avoisinent les 1 000 ans puis périclitent.

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« La croissance exponentielle n’existe pas. Les planètes imposent leurs limites physiques », soutient l’astrophysicien. Pour durer, les plus longues civilisations réduisent leur croissance et donc leur développement. L‘avancement scientifique ne permet pas la naissance de superpuissances galactiques.

Les conclusions des deux astrophysiciens, présentées à Paris l’automne dernier lors du premier congrès d’astrobiologie de l’International Academy of Astronautics, fournissent une partie de la réponse d’une incontournable question : « Si les extraterrestres existent pourquoi ne nous contactent-ils pas? ». Leurs capacités limitées — leur taille modeste, leur développement moins avancé, etc. — les en empêcheraient!

Mais s’ils le pouvaient, le feraient-ils? « Ils auraient un intérêt certain à nous contacter. Échanger avec nous leur permettrait d’apprendre quelque chose d’original, de dépasser ces fameuses limites du savoir », pense Yvan Dutil. Parce que même limitée, chaque civilisation aurait quelque chose d’unique à offrir à des visiteurs de lointaines galaxies.

Pour en savoir plus Le guide de la Nasa : Astrobiology Roadmap L’article de Dutil et Dumas

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