La génétique du continent africain révèle des groupes ethniques dont les divisions sont encore plus complexes qu’on ne le croyait.

Les gènes de plus de 3000 personnes provenant de 121 populations — la plus grosse étude du genre entreprise sur ce continent — permettent d’établir des corrélations avec certaines des similarités culturelles, artistiques et religieuses, même quand il s’agit de cultures séparées par des centaines de kilomètres, écrit Roy King, de l’Université Stanford (Californie). Une explication logique est que puisque les premiers humains ont émergé en Afrique il y a des centaines de milliers d’années, les groupes ont eu davantage de temps pour se déplacer et s’entremêler.

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