LONDRESL’avenir de l’information scientifique est fort incertain, mais une chose semblait rassembler tout le monde au 6e Congrès mondial des journalistes scientifiques : cet avenir sera sur Internet.

Même un vétéran de 20 ans du journalisme scientifique, John Rennie, qui fut rédacteur en chef du Scientific American de 1994 jusqu’à cet été, a tenu à souligner l’évolution de ce magazine, devenu aujourd’hui un site très visité sur le Net.

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Mais du Kenya est également venue la voix de Juliana Rotich, rédactrice spécialisée en environnement travaillant au Global Voices. Cette activiste numérique a fait des blogues un maillon fort dans la chaîne de la communication.

Sa première idée a été de rassembler différents blogueurs à travers le monde, sur différents sujets (la science n'en est qu'une petite partie). Aujourd’hui, son réseau en compte plus de 300. Espace libre d’expression, Global Voices s’est transformé en un réseau qui milite pour la protection de ses collaborateurs.

Un autre qui peut parler de l’influence du Net est David Dickson, directeur- fondateur du journal en ligne britannique SciDev.Net. Celui-ci s’est donné pour mission de couvrir les informations scientifiques qui concernent spécifiquement les pays en voie de développement.

Pour David Dickson, il est important de ne pas tout changer et de respecter les habitudes des gens. Ainsi, il y a des façons de présenter l’information avec lesquelles les consommateurs sont familiers, et dont la structure d’un site doit tenir compte. À ses yeux, la popularité de son site vient du fait qu’il offre des dossiers complets sur des sujets d’actualité, comme la grippe porcine ou le climat.

L’écrivain chinois Hujun Li a décrit combien les blogues deviennent une puissance, se désolant toutefois du fait que le site d’une actrice chinoise enregistre plus de 200 millions de visiteurs chaque mois. Pourquoi la science ne peut-elle pas être aussi populaire?

Fatiha Chara

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