Participer aux Expo-sciences peut vous mener loin. Surtout si vous êtes un jeune passionné de science. Cet été, 20 jeunes Québécois se sont envolés pour la Tunisie pour participer à la nouvelle édition de l’Expo-sciences internationale.

Une opportunité unique pour aller à la rencontre de jeunes scientifiques du monde entier. « C’est une expérience extraordinaire. Cela nous permet de rencontrer des jeunes de tous les continents », s’exclame Mathieu Fradet, élève de secondaire 4 au Séminaire de Sherbrooke. « Je vais m’en rappeler toute ma vie », renchérit Marie-Eve Arpin, élève au Collège Fernand-Lefebvre de Sorel-Tracy.

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L’Expo-sciences internationale a rassemblé cet été près de 850 jeunes scientifiques en herbe de tous les continents. Un rassemblement de près de 1000 personnes si l’on compte les bénévoles. On y parle de science en français, en anglais, en espagnol et en arabe.

Organisée depuis 22 ans par le Mouvement international pour le loisir scientifique et technique (MILSET), réunissant 70 associations provenant de 60 pays, cette grande rencontre se tient tous les deux ans.

Des projets et des visiteurs

La délégation québécoise, pilotée par le Conseil de développement du loisir scientifique, est toutefois restée sur sa faim côté visiteurs. « J’ai parlé de mon projet à une dizaine de visiteurs, en dehors des participants évidemment », constate Marie-Eve Arpin. La jeune femme met ça sur le compte de la chaleur : « Il faisait très chaud et nous étions dans une section sans air climatisé ».

Elle était tout de même ravie de pouvoir parler d’hippothérapie. Son projet, À cheval vers la guérison, se veut une introduction à un aspect moins connu : l'utilisation du mouvement équin pour provoquer des réactions posturales et musculaires chez des sujets trisomiques.

« Ma recherche montre qu’il y a amélioration du tonus, de la position et même du vocabulaire. L’hippothérapie leur permet de s’épanouir », soutient la jeune fille qui a mené son étude auprès de deux enfants trisomiques, âgés de 3-4 ans.

Pour sa part, Mathieu Fradet a présenté son projet intitulé 100 % os devant une quarantaine de personnes. Sa recherche visait à améliorer la production d’hydroxyapatite, un biomatériau fréquemment utilisé sur les prothèses de la hanche.

« J’ai étudié les principes chimiques de la synthèse de ce matériau en tentant de définir la quantité de réactifs et leur pureté. C’est une technique déjà commercialisée, mais qui peut être améliorée », résume le jeune homme de l’Estrie.

Après la Tunisie, il rêve – comme tout bon scientifique — de publier un article. Les résultats de sa recherche se liront prochainement dans le Journal of Canadian Young Scientists.

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