Donner des sédatifs aux victimes d’un traumatisme semble faire plus de mal que de bien... chez les rats. Le médicament aurait supprimé les mécanismes naturels qui leur permettent de faire face à un traumatisme, ce qui est peut-être bien sur le coup, mais pas bénéfique à long terme.

Cette étude de l’Université Ben-Gourion, en Israël, vient appuyer ceux qui s’opposent au traitement des traumatismes par sédatifs — par exemple, chez les militaires de retour du combat — parce qu’ils prétendent que si cela permet, à court terme, de mieux dormir, cela laissera l’individu handicapé, la prochaine fois qu’il fera face à un événement traumatisant. Dans le cas des rats, leur niveau d’anxiété diminuait sensiblement à court terme, mais 30 jours plus tard, lorsqu’on les remettait en face du même « événement traumatisant » — dans leur cas, il s’agit de la litière d’un chat! — ils se révélaient incapables de réagir. Ils « figent ».

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