Ils n’aiment pas penser à la possibilité que leur travail puisse être utilisé à ces fins. C’est un sujet « sale ». Mais s’ils ne prennent pas la parole, d’autres le font à leur place, reprochent Lynn Klotz et Edward Sylvester dans un ouvrage académique récent, Breeding Bio Insecurity (University of Chicago Press, 2009). Ils reprochent également aux gouvernements, particulièrement celui des États-Unis, de dépenser des sommes énormes dans la « biodéfense »... sommes disproportionnées par rapport à la menace réelle.
Les biologistes ne devraient pas se tenir à l’écart du débat sur les armes biologiques, mais des recherches récentes suggèrent qu’ils sont très réticents à l’idée de voir leur nom associé, de près ou de loin, à ce sujet tabou.
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