Connaissez-vous l’Elvis Presley de la physique nucléaire? Il est mort et pourtant, bien des gens assurent l’avoir vu à la terrasse d’un restaurant, écrivant frénétiquement des équations sur un napperon.

Un autre physicien, Joao Magueijo vient de consacrer un livre, A Brilliant Darkness, à ce brillant, mais excentrique Italien, Ettore Majorana qui, un jour de 1938, écrivit une série de notes de suicide puis disparut. Mais comme il était parti avec son passeport et de l’argent, d’aucuns se demandent s’il n’aurait pas commencé une nouvelle vie en Amérique du Sud. On doit à Majorana des théories (complètes) et des équations (incomplètes) sur le comportement des particules quantiques, qui auraient pu lui valoir un Nobel de physique s’il avait vécu... ou s’il était encore en vie.

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