Jusqu’à maintenant, les sondes spatiales lancées vers des planètes lointaines étaient alimentées au plutonium. Mais après des années de pressions de l’opinion publique, la NASA commence à changer de tactique.

Le problème est que, si on veut se rendre jusqu’à Jupiter, Saturne, ou plus loin encore, des panneaux solaires ne fournissent pas assez d’énergie : le Soleil est trop loin. Mais le plutonium étant la substance toxique que l’on sait, les États-Unis ont cessé d’en produire et la NASA voit ses réserves s’amenuiser. Elle doit donc limiter le nombre de missions interplanétaires prévues d’ici 2018 — en fait, elle ne conserve sur sa liste que celles qui peuvent fonctionner à l’énergie solaire. Pour la seule exception envisagée — une mission vers Europe, une lune de Jupiter qui pourrait abriter de la vie —, l’agence spatiale américaine devra s’appuyer sur des achats de plutonium... en Russie.

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