Dans Predicting the Unpredictable, la géologue américaine Susan Hough passe en revue la science moderne des séismes, dont l’objectif premier, depuis celui de San Francisco en 1906, semble toujours avoir été une accumulation de connaissances pour « prédire le prochain ». Mais cette histoire est faite, comme les plaques tectoniques, d’avancées et de reculs : Bailey Willis, géologue à l’Université Stanford, en Californie, a vu sa réputation attaquée par les gens d’affaires après qu’il eut mené une campagne dans les années 1920 pour attirer l’attention sur les risques de séismes en Californie (Predicting the Unpredictable, Princeton University Press, 2010).
Malheureusement pour les Haïtiens et les Chiliens, on ne peut toujours pas prévoir les tremblements de terre. Mais l’auteure d’un livre sur l’incapacité à les prévoir semble avoir prévu le bon moment pour publier.
Vous aimerez aussi
-
Anthropocène: la définition rejetée, le concept demeureJeudi 21 mars 2024
-
Au fond du lac le plus profond du QuébecMardi 20 février 2024
-
Un écosystème de plus de 3 milliards d’annéesJeudi 25 janvier 2024
-
Forage au coeur d’un volcanMercredi 17 janvier 2024
-
2024, l’année de l’anthropocèneMercredi 3 janvier 2024
-
Séisme au Maroc : une faille qu’on croyait endormieJeudi 14 septembre 2023