Une augmentation du prix d’abonnement de 400% était au coeur du litige. En juin, les bibliothécaires du réseau de l’Université de Californie, appuyés par la direction, avaient suggéré aux professeurs des 10 campus non seulement de ne pas renouveler l’abonnement à aucune des 67 revues du groupe Nature, mais surtout, de boycotter le travail gratuit qu’accomplit tout chercheur reconnu : ne plus soumettre d’articles et ne plus en réviser (le principe dit du peer review). En août, dans une lettre commune au ton beaucoup plus conciliant, les deux institutions ont annoncé qu’elles consacraient « les prochains mois » à trouver un terrain d’entente.
La remise en question de la place de la prestigieuse revue Nature sur l’échiquier scientifique devra attendre : le boycott dont la menaçait l’Université de Californie a été suspendu en août.
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