Le ministère brésilien de l’Environnement a en effet annoncé en septembre que la déforestation à grande échelle de l’Amazonie avait reculé de 47% au cours des 12 mois précédents. Depuis 20 ans que de telles mesures sont prises, c’est le plus gros recul, mais pas le premier : après avoir atteint un sommet de plus de 25 000 kilomètres carrés détruits en 2004, la déforestation n’était plus « que » d’environ 4500 kilomètres carrés en 2009. Les mauvaises langues diront que la forêt est plus difficile à détruire que jadis, quand elle était encore à proximité des grandes villes, mais le gouvernement s’est également engagé ces dernières années dans une lutte contre les coupes à blanc, qui semble porter fruits.
Les bonnes nouvelles attirent moins l’attention que les mauvaises : c’est sans doute la raison pour laquelle les chiffres, pour une fois encourageants, sur la destruction de la forêt amazonienne, ont obtenu moins d’échos.
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