Le projet Amazonian Tall Tower Observatory, s’il obtient son financement du Brésil et de l’Allemagne (11 millions $), ne sera pas le premier du genre. L’Europe et les États-Unis ont des dizaines de tours semblables, dont le but est de suivre les déplacements des gaz à effet de serre. Mais rien encore dans l’Amazonie, censée pourtant être ce « réservoir » de CO2 — ce « poumon » de la planète — sans qui notre atmosphère serait encore plus envahie par les gaz à effet de serre. Avant d’être un outil scientifique toutefois, la tour sera un défi technique : 320 mètres de haut (près de 300 mètres au-dessus de la cime des arbres), sur un plateau situé à 155 km de Manaus, métropole elle-même située au cœur de la forêt amazonienne.
L’une des plus hautes tours du monde pourrait s’élever au-dessus de la forêt amazonienne. La taille et la hauteur de la tour Eiffel, au milieu des arbres : tout ça au nom de la science.
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