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Tout le monde veut croire que de côtoyer un animal au quotidien a un effet bénéfique sur l’équilibre psychologique et même la santé d’une personne. Mais saviez-vous que la recherche à ce sujet est mince... et même, mitigée?

Celui qui jette un tel pavé dans la mare le fait sans plaisir. Passionné des relations humain-animal, le psychologue américain Hal Herzog a publié un livre intitulé Some We Love, Some We Hate, Some We Eat. La zoothérapie n’est pas son sujet principal, mais il a tout naturellement été amené à fouiller la littérature scientifique... pour s’apercevoir qu’elle était difficile à trouver. Il s’agit là d’un biais courant en science : aucun chercheur n’aime publier des résultats négatifs. Résultat, Herzog a trouvé beaucoup de chercheurs qui ont mené des études sur des impacts bénéfiques des relations avec un chien ou un chat, n’ont rien trouvé... et n’ont rien publié. Alors que ceux de leurs collègues qui trouvent le moindre embryon d’un lien publient... et voient leur travail répercuté par les médias.

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