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Syndrome « pas dans ma cour » ou préoccupations écologiques, le citoyen se mobilise de plus en plus lorsqu’on annonce des projets d’exploitation des ressources naturelles : rivières, forêts ou mines.

Au Québec ces dernières années, la géographie y a contribué : lorsque ces projets touchaient les territoires nordiques, les gouvernements devaient négocier avec les Amérindiens, souvent dans une relative indifférence des médias. Mais depuis que ça se passe près des zones plus peuplées, la riposte citoyenne ne tarde pas. On en a parlé il y a deux semaines lors de notre émission sur les éoliennes, et on y revient cette semaine avec le gaz de schiste et les mines.

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Les Québécois se mobilisent beaucoup plus, confirme Lucie Sauvé, responsable du Groupe de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement à l’UQAM —et elle-même impliquée dans la mobilisation contre le gaz de schiste dans sa région. Plusieurs ont appris sur le tas, raconte Joël Nadeau, co-porte-parole du mouvement Mine de rien, un comité de citoyens né en Estrie de l'opposition à des mines d’or. Et derrière ces mobilisations, il y a une forme de défaitisme face à la politique traditionnelle, ajoute Serge Fortier, du Regroupement interrégional sur les gaz de schiste de la Vallée du Saint-Laurent.

Le fait de partager des causes communes amène-t-il ces groupes à s’unir? Certains de ces enjeux, de locaux qu’ils étaient, sont en tout cas devenus nationaux et ont même jeté des ponts vers l’étranger.

Nos invités :

Écoutez l’émission en cliquant sur le lien audio, ci-haut (29 minutes). Vous pouvez également écouter ici la version complète de l’entretien d’Isabelle Burgun avec nos trois invités (40 minutes).

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Je vote pour la science est diffusée le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal). Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et nous télécharger sur iTunes.

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