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Patiner, skier ou glisser: les sports d’hiver incitent les parents à couvrir leurs enfants des pieds à la tête.

Et surtout la tête: plus de 80% des enfants porteraient désormais un casque protecteur lors de leurs activités hivernales de glisse. Les parents veillent particulièrement à ce que les plus jeunes les portent.

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Des chercheurs canadiens trouvent cependant que les casques ne protègent pas bien les enfants et qu’il faudrait les améliorer. Ils ont soumis différents modèles –de vélo, de ski alpin et de hockey– à de forts impacts sur le front et les côtés.

Les résultats ont démontré que le casque de hockey protège mieux l’enfant que les deux autres dans les chocs moins violents —de 2 à 6 mètres par seconde. Le casque de vélo, lui, résiste bien aux impacts plus violents— 8 mètres par seconde, mais seulement pour les chocs frontaux et angulaires.

«Il n’y a pas de grand gagnant. Notre surprise a été de découvrir que le casque pour ski alpin protège moins que les deux autres», relève Thomas Blaine Hoshizaki de la faculté des sciences de la santé de l’Université d’Ottawa.

Selon la Société canadienne de pédiatrie, le ski et la planche à neige entraînent deux fois plus d’hospitalisations que le hockey. Les skieurs et surfeurs qui portent un casque ont tendance cependant à aller plus vite et donc à se blesser plus souvent.

C’est toutefois inférieur à l’incidence de traumatismes crâniens graves causés par les accidents de vélo: 32% contre 2,6% pour le ski et le surf des neiges, selon le programme Lids on Kids.

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