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Voici un écureuil qui, pendant son hibernation, perd des connexions vitales entre ses neurones, un peu comme une victime d’Alzheimer.

Et pourtant, chez lui, ça repousse.

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Cet écureuil de l’Arctique ( Spermophilus parryii ) vit dans des terriers —de la Sibérie jusqu’au Grand Nord canadien— où, dès septembre, il se prépare pour un sommeil de six mois.

Comme tout animal qui hiberne, son flux sanguin ralentit et sa température corporelle descend.

Sauf que, dans son cas, elle descend sous le point de congélation.

L’activité électrique s’arrête carrément dans plusieurs zones de son cerveau.

Qu’il puisse se réveiller en bonne santé fascine les biologistes depuis des décennies.

Il semble que son cerveau ait la capacité de compenser les pertes par des poussées de croissance, créant davantage de connexions entre neurones qu’il n’y en avait avant l’hiver.

C’est cette capacité —que nos cerveaux n’ont pas— qui intéresse les spécialistes de l’Alzheimer et des maladies dégénératives ( Scientific American ).

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