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Les candidats à une élection devraient-ils parler de changements climatiques? Il semblerait que, même aux États-Unis, terreau par excellence des climatosceptiques, en parler serait davantage un plus qu’un moins pour un politicien.

C’est du moins ce qui se dégage d’une courte analyse publiée le 14 août par le programme de l’Université Yale sur la communication des changements climatiques. S’appuyant sur un sondage réalisé en mars, le directeur, Anthony Leiserowitz, écrit :

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Au niveau national ou parmi 10 États [cruciaux], prendre une position pro-climat semble davantage bénéficier aux candidats que leur nuire.

L’analyse n’a pas la prétention d’avoir un échantillon suffisant pour s’appliquer à tous les scrutins, locaux comme nationaux, mais les trois auteurs ont jugé bon de la publier en cette année électorale, où rares sont les politiciens qui osent aborder, même du bout des lèvres, les impacts possibles d'un réchauffement climatique.

Ce qui fait pencher la balance électorale, c’est qu’en plus du fait qu’une attitude pro-climat contribue à faire gagner des votes chez les démocrates et chez les « indépendants », cette attitude pro-climat n'en fait pas perdre chez les électeurs républicains: elle a « peu d’impact négatif ». Plus encourageant pour les environnementalistes, « des politiques visant à réduire la dépendance des États-Unis aux carburants fossiles et promouvoir les énergies renouvelables sont favorisées par une majorité d’électeurs inscrits, des deux côtés des lignes partisanes ».

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