C’est ce qui ressort de documents obtenus par la chaîne de journaux PostMedia News.
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On y apprend par exemple qu’un expert de la couche d’ozone, David Tarasick, s’est vu interdire de parler aux journalistes d’une recherche sur le trou dans la couche d’ozone.
Une biologiste, Kristi Miller, n’a pu être interviewée sur la mort prématurée des saumons du Pacifique. Et un géologue, Scott Dallimore, n’a pas eu le droit de parler d’une inondation survenue dans le Grand Nord, il y a 13 000 ans.
Selon ces documents, c’est soit le bureau du ministre de l’Environnement Peter Kent, soit le bureau du premier ministre, qui décident ultimement si et quand des scientifiques d’Environnement Canada ont le droit de parler.
Et en général, c’est plutôt non, sauf pour la météo.
- Pascal Lapointe
