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Traditionnellement, une exposition dans un musée a pour but d’apprendre quelque chose au visiteur. Au Musée des sciences de Boston, on va lui faire penser... à ce qu’il pense.

La future exposition, Provocative Questions (Questions controversées) présentera tous les six mois un débat social, par exemple: faut-il taxer les boissons gazeuses pour lutter contre l’obésité.

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On laisse le visiteur répondre, on lui fait demander à son voisin ce qu’il a répondu, et pourquoi, on lui fait lire des résumés d’articles, on pose d’autres questions, et de fil en aiguille, on espère le faire réfléchir non pas sur la légitimité de taxer ou non, mais sur ses valeurs et ses opinions qui ont forgé sa réponse.

Derrière cette démarche, ont expliqué les gens du Musée lors du congrès de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS), il y a ces recherches en psychologie qui ont démontré que lorsqu’une personne croit très fort en quelque chose —anti-évolution ou anti-réchauffement, par exemple— il est très difficile de l’en faire démordre, même avec d’excellents arguments rationnels.

— ASP

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