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En février, une chercheure publiait un article proclamant, le plus sérieusement du monde, avoir décodé le génome du sasquatch, ce «célèbre» yéti nord-américain. Ce n’était pas un poisson d’avril à l’avance... mais il semble qu’elle s’en soit fait jouer un.

Comme s’il n’y avait déjà pas assez de raisons de douter du sérieux de sa recherche, voilà qu’on découvre que deux des études que cite Melba Ketchum —une vétérinaire du Texas— dans sa bibliographie étaient des... poissons d’avril.

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L’un d’eux, en 2004, présentait par exemple une «analyse phylogénétique indiquant une convergence morphologique» entre le yéti et nous.

Il faut dire que, sasquatch ou non, l’étude de Mme Ketchum était déjà apparue suspecte du fait que la revue qui avait accepté de la publier était une publication dont Mme Ketchum elle-même est devenue la propriétaire quelques semaines plus tôt.

Son étude est d’ailleurs la seule contenue dans le «volume 1, numéro 1» de De Novo.

— ASP

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