Il y a maintenant un patient de l’hôpital universitaire Duke, en Caroline du Nord, qui se promène avec un vaisseau sanguin artificiel.

Contrairement à ce que le nom suggère, ça n’a rien de métallique: il s’agit de vaisseaux sanguins qu’on a fait croître en laboratoire, avant de les transplanter chez ce patient au début de juin. Une première dans le domaine des biotechnologies, après une quinzaine d’années d’attente.

Abonnez-vous à notre infolettre!

Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!

Le «cobaye» était un patient de 62 ans obligé de vivre sur la dialyse depuis longtemps en raison de reins incapables de purifier son sang. Il est trop tôt pour savoir si la transplantation de vaisseaux sanguins artificiels constituera une révolution médicale, mais en attendant, les chercheurs semblent avoir contourné ce qui avait toujours été l’obstacle: le rejet, par l’organisme, de ces «corps étrangers».

— Pascal Lapointe

Je donne