Il faut dire qu’avant la publication de ce rapport, le 21 août, les estimations les plus optimistes tournaient plutôt autour de 30%. Il est possible que l’écart provienne de définitions différentes de ce qu’est l’accès libre: la firme Science-Metrix de Montréal, qui a effectué cette compilation, n’a pas cherché à faire de distinction entre les différents types d’accès (accès immédiat ou un an plus tard, accès à l’article seulement ou aux données complètes, etc.), avec pour résultat que sa conclusion pourrait être jugée trop optimiste. Mais quelle que soit la méthode utilisée, le pourcentage est voué à augmenter: ces dernières années, autant l’Europe que les États-Unis ont mis de la pression sur leurs chercheurs pour que les recherches financées par ces gouvernements soient accessibles à tous, et gratuitement.
Les choses s’améliorent pour l’accès libre: la moitié des articles scientifiques parus en 2011 seraient à présent accessibles gratuitement, selon un rapport produit pour la Commission européenne. Mais certains s’interrogent sur la validité de ce chiffre.
Vous aimerez aussi
-
La Francophonie scientifique au temps des alliancesMercredi 3 mai 2023
-
Personnes trans: quand une mauvaise étude devient un succès sur les médias sociauxLundi 19 septembre 2022
-
Pour une réforme de la façon de publier la scienceJeudi 14 avril 2022
-
De la communication scientifique au populisme scientifiqueJeudi 23 septembre 2021
-
Pandémie: bémols autour des collaborations scientifiquesMardi 22 juin 2021
-
La science ouverte pour lutter contre les inégalitésMardi 23 février 2021