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Pour les uns, le vieillissement de la population rend inévitable l’établissement de nouvelles taxes qui compenseront pour les coûts accrus en soins de santé. Au Québec, on l’a appelée la taxe santé. Pour ou contre l’idée?

Avant son élection, le parti québécois avait annoncé son abolition. Elle est plutôt devenue une «nouvelle contribution santé équitable et progressive» censée tenir compte de la capacité de payer de chacun. Mais qu’est-ce que la capacité de payer et qu’est-ce qu’une contribution équitable? Nos deux invités ont chacun une réponse. La taxe santé est-elle un mal nécessaire? Non, répond Damien Contandriopoulos. Oui, sous une forme ou une autre, répond Claude Montmarquette.

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Chose certaine, un rapport publié plus tôt ce mois-ci par l’Institut canadien des actuaires, se veut très alarmiste pour les prochaines années. En 2012, les provinces dépensaient en moyenne 44% de leur budget à la santé. Dans 25 ans, cela avoisinera les 69% de leur budget.

Nos invités:

  • Claude Montmarquette, Président-directeur général de CIRANO —Centre interuniversitaire de recherche, de liaison et de transfert des savoirs en analyse des organisations— et professeur à l’Université de Montréal
  • Damien Contandriopoulos, professeur et chercheur à la Faculté des sciences infirmières de l'Université de Montréal et chercheur de l’Institut de recherche en santé publique.

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Je vote pour la science est diffusée pour la première fois cette année, le lundi à 13h30, sur les six stations régionales de Radio Ville-Marie. Vous pouvez également nous écouter le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal) et vous abonner sur iTunes. Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter.

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