Aussitôt décodée, aussitôt retirée des bases de données: une bactérie responsable du botulisme obtient le douteux honneur d’être le premier être vivant dont le génome a été mis au secret.

Il faut souligner que la toxine du botulisme est la substance la plus mortelle que l’on connaisse —davantage que le plutonium ou l’anthrax, à doses égales. Et la nouvelle souche de cette bactérie, annoncée dans le Journal of Infectious Diseases fait d’autant plus peur qu’il n’existe pas d’antidote.

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Ce serait la première fois qu’un génome décodé est retiré des bases de données publiques pour des raisons de sécurité.

Le botulisme provient d’une bactérie qui vit dans le sol, Clostridium botulinum; une dose infime de sa protéine peut tuer un adulte par paralysie. Sept familles de botulisme étaient connues jusqu’ici, qui peuvent toutes être traitées par antibiotiques —sauf la dernière venue, découverte dans les selles d’un bébé en Californie.

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