Voitures hybrides, ampoules fluocompactes: si chacun de nos gestes a peu d’impact sur les émissions planétaires, leur accumulation commence peut-être à avoir un impact mesurable.

En 2012, les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) ont augmenté de 1,1%. Un chiffre décourageant pour ceux qui songent aux conséquences à long terme, mais encourageant si on se rappelle que la hausse moyenne était de 2,9% par année depuis 10 ans.

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Cela signifie que la hausse des GES n’est plus en lien direct avec la hausse du PNB. Un autre facteur est entré dans le décor, et cet autre facteur, ce sont les initiatives locales et individuelles, s’enthousiasme le New Scientist dans un éditorial publié à l’occasion de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques.

Il y a même un nom pour ça en économie: la courbe Kuznets, du nom d’un Nobel d’économie selon qui, passé un certain stade de développement économique, un pays commencerait à utiliser ses ressources plus efficacement et à s’attaquer à la pollution. Le problème avec cette théorie, c’est qu’elle n’est pas très précise sur ce que veut dire «plus efficacement». À titre d’exemple, une partie du ralentissement de 2012 vient du fait que les États-Unis se sont tournés vers le gaz de schiste qui, s’il est moins polluant que le charbon, est loin des éoliennes...

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