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«Flash Futur, c’est un départ!» Avec cette formule, l’équipe du magazine Les Débrouillards explore une nouvelle avenue, celle des applications multimédias. Le premier magazine interactif et scientifique sur les véhicules de l’avenir destiné aux 9 à 14 ans constitue un virage vers le marché des produits éducatifs et ludiques disponibles pour tablettes et autres environnements multimédias.

Ce nouveau venu n’annonce toutefois pas la fin du support-papier, nous assure Isabelle Vaillancourt, éditrice adjointe et rédactrice-en-chef du magazine.

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Agence Science-Presse (ASP) — Pourquoi le magazine Les Débrouillards amorce-t-il ce virage multimédia?

Isabelle Vaillancourt (IV) – Parce qu’il y avait une demande de la part des parents. Évidemment, nous ne voulons migrer tout notre contenu vers ce support, nous sommes encore attachés au papier, comme nos petits lecteurs et leurs parents. Il s’agit plutôt d’un produit distinct réalisé en entier par notre équipe de rédaction.

ASP — Que découvre-t-on dans ce nouveau magazine?

IV — Flash Futur porte sur les moyens de transport de l’avenir: de la moto électrique québécoise au bateau solaire, en passant par le skate-board qui lévite. Cette chronique, déjà populaire dans notre magazine, répond aux questions que se pose l’enfant sur l’avenir des moyens de locomotion —la manière dont il pourra se déplacer lorsqu’il sera adulte– et la recherche de pointe qui se fait dans ce domaine. Nous avons d’autres thématiques en banque, par exemple l’habitation et les robots. En chantier aussi, une application consacrée aux expériences, qui ont été longtemps la marque des Débrouillards, où l’on pourra voir en spectacle les expériences de Yannick Bergeron et des alternatives à l’expérience de base.

ASP — Qu’apporte ce médium?

IV – Le format tablette nous permet de montrer tout en expliquant, d’insérer des vidéos et des liens pertinents. Des photos et des schémas techniques plus gros aussi parce qu’il n’y a plus la contrainte d’espace. Des prétests ont démontré qu’il peut y avoir plusieurs portes d’entrée à un magazine comme le nôtre. Chacun se balade à sa façon, les plus jeunes lecteurs plus structurés tireront sur toutes les tirettes et appuieront sur tous les boutons tandis que ceux qui sont plus dynamiques regarderont d’abord les vidéos et les entrevues des créateurs. Chacun peut apprendre à sa façon.

ASP — Écrire pour un magazine numérique, est-ce bien différent?

IV — C’est plus compliqué. Il y a plus de défis de conception. Il faut partir de l’interactivité, et non l’inverse. Il faut donc écrire à l’envers, morceler l’information, mais penser aussi à développer autour de 2 ou 3 niveaux différents pour que tous puissent apprendre selon leur propre niveau de compréhension. Ce format ouvre aussi vers un autre marché avec des règles et des normes commerciales différentes. Par exemple, pour augmenter la protection des jeunes, les liens sortants sont bloqués et il n’y a pas de publicité.

ASP — Quel est l’avenir de Flash Futur?

IV — Ce support offre beaucoup de possibilités que n’offre pas le papier. Il rejoint aussi les enfants moins portés sur la lecture et plus dynamiques. Notre application table d’ailleurs sur le goût de l’innovation de ces jeunes. Et au cœur de ces projets, on retrouve de l’information scientifique. Du contenu sérieux, il n’y en a pas tant que ça dans l’univers numérique et ce que fait Yannick Bergeron est aussi unique. En ce sens, notre projet a beaucoup d’avenir.

Flash Futur, c’est un départ! sur iTunes https://itunes.apple.com/ca/app/les-debrouillards-flash-futur/id703106785

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