Du miel, du seigle, des céréales, de l’airelle, des myrtilles, du genévrier... Le résultat final tenait plus du grog que d’une bière moderne, mais le fait que les archéologues en aient retrouvé des traces dans quatre sites du Danemark et de la Suède témoigne que déjà, il y a 3000 à 3500 ans, ce petit produit local avait un certain succès. On y a même trouvé des traces de vignes, qui n’ont pu qu’être importées de loin au sud de l’Europe. Un breuvage qui, au final, avait peut-être pour but de mieux affronter les longues nuits d’hiver de cette région nordique?
Encore un peu de patience, et les producteurs d’alcools artisanaux pourront reproduire chez eux une recette vieille de plus de 3000 ans. C’est ce que permettent d’espérer des traces microscopiques d’un breuvage, repérées sur des contenants de cette époque, au Danemark.
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