Une étude de l’Université Princeton fait grand bruit en annonçant que Facebook aura perdu 80% de ses abonnés d’ici 2017. Facebook réplique par une autre étude: Princeton n’aura plus d’étudiants en 2021.

On pourrait croire à une guerre de mots, mais les analystes de données de Facebook ont utilisé la même méthodologie que ceux de Princeton. Le but de l’exercice étant de démontrer que ni l’une ni l’autre des conclusions n’avait de sens.

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Une des erreurs des étudiants de Princeton est de s’être d’abord appuyés sur les recherches Google: par rapport à 2007, et plus vite encore depuis 2012, le nombre de gens qui tapent «Facebook» dans Google a dégringolé. Or, s’il existe des signes du déclin de Facebook, ce n’est pas là qu’il faut les chercher, puisque nombre d’utilisateurs y accèdent désormais par une application sur leur téléphone. On peut d’ailleurs arriver à des résultats tout aussi étranges en s’inquiétant du déclin des recherches «Princeton» dans Google Scholar. En fait, concluent les analystes de Facebook, c’est peut-être du sort de l’humanité plutôt que du sort de Princeton dont il faut se préoccuper. Parce qu’une recherche des tendances (Google Trends) révèle un déclin inquiétant du mot «air»: si la tendance se maintient, on n’aura plus d’air en 2060...

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