En lice pour le prix du titre du mois: Apprendre sur les changements climatiques est-il l’équivalent d’une colonoscopie?

C’est le titre d’un texte d’opinion paru le 3 février dans Earth’s Future, une publication de l’Union géophysique américaine. L’océanographe californien Richard Somerville y rappelle d’abord la difficulté à parler de réchauffement climatique chez un public réfractaire: si quelqu’un choisit de ne rien vouloir entendre, il sera fermé à tout argument sur, par exemple, la réduction des gaz à effet de serre.

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Or, des millions de personnes sont tout autant réfractaires à des tests médicaux qui pourraient leur sauver la vie: que ce soient des colonoscopies ou des tests de dépistage du sida, il y a souvent un blocage psychologique, qui repose en bonne partie sur la peur d’entendre des choses désagréables. Vulgariser les changements climatiques et le cancer du côlon, même combat?

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