Il y a un an, une nouvelle abréviation faisait son chemin depuis la Chine: A(H7N9). Une grippe dont on ne connaît toujours pas grand-chose, et dont on craignait le retour: c’est maintenant chose faite.

Au départ, les services de santé d’Europe et d’Amérique s’étaient montrés ouvertement inquiets de la capacité de leurs homologues chinois à réagir efficacement. Inquiétudes non justifiées: l’information a circulé mieux que prévu, permettant aux experts de partout à travers le monde de tenter de décoder les secrets de cette nouvelle souche de grippe.

Abonnez-vous à notre infolettre!

Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!

Mais alors que les cas de sa version 2014 s’accumulent, les zones d’ombre restent nombreuses: sa virulence et sa capacité à muter pour devenir une véritable pandémie. Pour autant qu’on sache, le virus n’est pas encore capable de se transmettre de personne à personne, uniquement de volaille à humain. Mais il semble progresser plus vite que son cousin qui avait beaucoup inquiété la communauté internationale, le H5N1.

Dans tous les cas, pour en savoir plus, il faudra probablement attendre le printemps et le retour à la normale: pour l’instant, même le nombre de personnes malades et décédées change trop vite pour que les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé soient jugées fiables. Parmi les sources à suivre pour s’informer (ou s’inquiéter): le site multilingue FluTrackers, et les blogueurs de H5N1 et de Avian Flu Diary.

Je donne