Les Aztèques et les New-yorkais partageraient plus de choses que l’on pense. La manière dont cette ancienne civilisation précolombienne de la vallée de Mexico a développé son urbanisme ressemblerait à la croissance de bien des villes contemporaines, dont celle de New York, soutient une nouvelle étude.

L’un de ses auteurs, l’anthropologue Scott Ortman de l’Institut Santa Fe, soutient même qu’il faut arrêter de croire que les villes modernes sont uniques et observer les villes contemporaines dans le continuum de toutes les colonisations humaines dans le temps et l’espace.

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Le chercheur a développé des modèles mathématiques qui décrivent comment une ville moderne change et comment sa population augmente —des modèles susceptibles de s‘appliquer aussi aux cités anciennes. Il a testé cette idée avec la documentation recueillie dans la vallée de Mexico —plus de 1500 traces d’anciennes cités ont été documentées entre 1150 ans av. J.-C., la période Aztèque, jusqu’il y a 500 ans.

Si la densité de fragments de poteries ou les traces des anciennes résidences donnent une indication sur la population et la densité de colonisation des anciens sites, les modèles mathématiques permettent de mieux comprendre la croissance des villes anciennes. Grandes, petites, primitives et contemporaines, les villes se développent avec les mêmes patrons de croissance et donnent des indications sur le nombre élevé de routes et de monuments publics que l’on y trouve et même, sur la grande productivité de ses habitants.

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