La raison de cette évolution, c’est que du point de vue de l’éléphant africain, tous les humains ne sont pas égaux. Certains le chassent à grands coups de lances de leurs points d’eau ou de leurs terres, comme les Maasaïs.
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Résultat, deux chercheurs de l’Université de Sussex n’ont eu qu’à faire jouer l’enregistrement de voix de Maasaïs pour faire s’éloigner des éléphants, tandis que la même phrase enregistrée en Kamba n’avait aucun effet.
Plus intrigant, les éléphants semblaient se mettre plus souvent sur la défensive lorsqu’il s’agissait d’une voix d’homme adulte que de femme maasaïe, ou d’enfant. Karen McComb et Graeme Shannon rappellent que l’intonation permet de faire de telles distinctions, même lorsqu’on ne comprend pas les mots prononcés. Dans une précédente étude, ces mêmes chercheurs avaient établi que les éléphants pouvaient distinguer le rugissement d’un lion mâle de celui d’une femelle.
