Trois ans après Fukushima, on reste incapable d’associer l’accident à un taux plus élevé de cancers qu’ailleurs.

Au terme de tests de dépistage du cancer de la thyroïde effectués chez 254 000 enfants de 10 à 14 ans ayant vécu dans la préfecture de Fukushima, les autorités de la santé ont détecté 33 cas. Un chiffre qui n’est pas anormal, considérant le nombre élevé de tests effectués, selon le Comité scientifique de l’Organisation des Nations Unies sur les effets des radiations atomiques (UNSCEAR).

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Le Comité a également effectué un suivi des ouvriers de la centrale nucléaire, chez qui rien ne permet de conclure pour l’instant à des risques de cancer plus élevés que dans la population normale.

Les experts soulignent qu’on est très loin de la catastrophe de Tchernobyl, en 1986, où les enfants de la région n’avaient eu accès que tardivement à des pilules d’iode (qui permettent d’absorber le trop-plein d’iode-137, lequel, autrement, se fixerait sur la glande thyroïde) et où il avait fallu du temps avant de couper l’accès à des sources d’eau et de nourriture contaminées.

Un suivi médical des enfants et des ouvriers japonais sera probablement effectué à intervalles réguliers pendant les années à venir.

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