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L’expression circule de plus en plus. Mais que désignent vraiment les mots «ville intelligente»? Plus d’accès aux données, soit. Mais de quelles données parle-t-on, et pour quels services?

Montréal donnait le ton le 26 mars en annonçant la création du Bureau de la ville intelligente et numérique, doté d’un budget de 400 000$, et qui emploiera trois personnes. Parmi les mots-clefs: communiquer, diffuser de l’information. Coordonner les services publics numériques. Transparence de gestion. Mais encore?

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Un premier exemple concret est venu le 9 avril: le conseiller Harout Chitilian a déposé au comité exécutif de Montréal un projet de 6,5 millions$ qui tourne autour du déneigement. Si tout va bien, dès novembre prochain, on pourrait suivre l’état du déneigement, et savoir quand notre rue sera déneigée, depuis notre ordinateur ou notre téléphone intelligent.

Notre premier invité, Stéphane Guidoin, représente Nord Ouvert, un de ces organismes —avec Québec Ouvert, Montréal Ouvert et d’autres— qui militent depuis deux décennies pour que des gouvernements, grâce aux nouveaux outils du numérique, soient plus ouverts, plus transparents. Est-il de ceux qui ont crié «enfin» lors de l’annonce montréalaise? Ou attend-il de voir davantage d’annonces concrètes? D’autres villes peuvent-elles servir de modèle? Y a-t-il un risque que les citoyens «non-branchés» soient laissés pour compte?

Notre deuxième invité, Pierre Trudel, a lui aussi beaucoup réfléchi aux technologies de l’information, en particulier le droit des nouvelles technologies. Comme il le souligne, une ville intelligente, «ça ne se limite pas à signaler des nids-de-poule en temps réel». Mais l’obstacle n’est pas technologique, il est avant tout bureaucratique. Quelle serait sa ville idéale? Comment passer outre à cette culture plus encline à la fermeture qu’à l’ouverture? Si toutes les données avaient été accessibles comme le souhaitent les promoteurs, aurait-on évité les scandales de collusion des dernières années?

Nos invités:

Écoutez l'émission en cliquant sur le lien audio ci-contre, à gauche.

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13h30, sur les six stations régionales de Radio Ville-Marie. Elle est animée par Isabelle Burgun et Pascal Lapointe. Vous pouvez également nous écouter le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal) et vous abonner sur iTunes.

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter.

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