On reproche souvent aux médias d’être sensationnalistes avec la science —mais comme l’a démontré un congrès récent («Hype in science»), le sensationnalisme vient souvent des institutions scientifiques elles-mêmes.

Le problème est amplifié par le fait que les journalistes scientifiques sont, dans les grands médias, encore moins nombreux qu’avant, alors que les institutions embauchent de plus en plus de communicateurs pour se mettre en valeur. Le résultat, ce sont des dérapages comme ceux de «la bactérie à l’arsenic» en 2010 —initialement une annonce de la NASA— et d’un soi-disant «chaînon manquant», le Darwinius masillae , en 2009.

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Comment empêcher des institutions respectables de monter en épingle des découvertes qui n’en sont pas? Le congrès sur le «matraquage publicitaire en science ( hype in science ) s’est apparemment achevé sans solution —sinon une volonté de réformer le système qui impose aux chercheurs de publier de plus en plus vite et de plus en plus souvent.

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