Le manchot empereur de l’Antarctique a beau avoir sa routine, il ne dédaigne pas déménager quand les circonstances l’imposent. Un coup de chance, considérant les changements climatiques qui s’annoncent dans son coin de pays.

Car simultanément, deux recherches ont apporté de bonnes et de mauvaises nouvelles pour cet «oiseau» qui ne vit que sur les glaces du continent blanc.

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La mauvaise nouvelle, c’est que le recul de la glace de mer pourrait être catastrophique pour la majorité des 45 colonies de manchots connues, lit-on dans Nature Climate Change. La bonne nouvelle, révélée par des photos satellites analysées par une équipe de l’Université du Minnesota, c’est que le manchot ne retourne pas nécessairement au même endroit chaque année pour se reproduire et couver ses oeufs, contrairement à ce que les chercheurs croyaient jusqu’alors —et que racontait le film La Marche de l’empereur, en 2005.

Toutefois, ça ne le rend pas moins dépendant de la glace de mer: si la banquise doit continuer de fondre un peu partout en Antarctique, l’animal n’aura plus beaucoup d’endroits où déménager.

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