Décoder le génome du blé n’aura pas été de la petite bière. Après une décennie, le Consortium international dévoile enfin ses données, plus complexes que celles de la plupart des plantes décodées jusqu’ici —et le travail n’est pas terminé.

Avec 124 000 gènes et 17 milliards de paires de bases, le génome du blé est cinq fois plus gros que celui des humains. Il révèle au passage une histoire tortueuse —les multiples souches cultivées et hybridées au fil des ans et des continents— et il pourrait en cela fournir des pistes aux agriculteurs: ceux-ci espèrent pouvoir désormais identifier plus vite les gènes susceptibles d’accroître le rendement ou de favoriser une adaptation au réchauffement climatique.

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En attendant, le dévoilement a fait l’objet de pas moins de quatre articles dans l’édition du 18 juillet de Science . La version finale devrait suivre dans trois ans.

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