En réalité, les critiques ont souvent mis en doute les prévisions optimistes du secteur privé : après tout, dans les prochaines années, les Boeing et autres SpaceX qui espèrent devenir les transporteurs attitrés vers l’orbite ne survivront que s’ils sont abondamment alimentés en contrats gouvernementaux — soit au premier chef, la NASA.
Abonnez-vous à notre infolettre!
Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!
Mais le portrait est plus sombre, à en croire un rapport du vérificateur comptable de la NASA rendu public le 18 septembre : celle-ci aurait sous-estimé les coûts nécessaires au maintien en vie de la station spatiale jusqu’en 2024. Il en coûterait en effet plus cher pour transporter les astronautes à bord des futurs engins spatiaux de ces compagnies privées, qu’il n’en coûte actuellement pour les transporter à bord de la fusée russe Soyouz.
L’autre problème est l’échec jusqu’ici pour attirer des investisseurs privés (par exemple, des compagnies pharmaceutiques) désireux de mener des recherches à bord de la station spatiale.