Les relations sexuelles? Une mode passagère, se sont dit ces anciennes bestioles qui les ont essayées, puis les ont laissées de côté... pendant des dizaines de millions d’années.

Le plaisir a-t-il fini par avoir le dernier mot? Chose certaine, c’est d’un étrange aller et retour dont parle la découverte de fossiles de 380 millions d’années qui ont fait pas mal jaser les chasseurs de fossiles.

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Ces fossiles révèlent que nos ancêtres ont, à cette époque, perdu la capacité à s’accoupler —ou plutôt, dans le langage des biologistes, ils ont perdu la capacité à «livrer» le sperme à l’intérieur de la femelle. Et puis, certains de leurs descendants en ont été à nouveau capables, puis l’ont perdu, et regagné encore. Un peu comme si l’évolution expérimentait par essais et erreurs. Ou encore, et ce ne serait pas le seul exemple du genre, comme si l’évolution avait persisté à réinventer la même méthode, à plusieurs dizaines de millions d’années d’intervalles.

Les paléontologues présumaient jusqu’ici qu’une fois qu’une espèce avait «inventé» ce mode de reproduction que nous connaissons bien, elle y restait accrochée pour de bon.

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