Un peu d’ADN a fait un voyage à bord d’une fusée et a survécu à une température de plus de 1000 degrés en rentrant dans l’atmosphère. L’ADN pourrait-il voyager ainsi dans des météorites?

Ce n’était pas accidentel: Cora Thiel et ses collègues de l’Université de Zurich ont mélangé des fragments d’ADN avec une solution liquide et ont peinturé le tout en quelques endroits sur la coque d’une fusée. Celle-ci a atteint une altitude de 270 kilomètres —presque l’altitude de la station spatiale— avant de revenir sur Terre. Le plus haut taux de survie, soit 53% a été retrouvé, écrit l’équipe dans PLOS One , «dans les sillons des têtes de vis».

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Certes, l’ADN n’est pas de la vie, juste un de ses composants. Mais le but de cette expérience est d’essayer de voir jusqu’où les briques constituant la vie peuvent survivre, et avec chaque nouvelle expérience, il semble que la frontière soit repoussée de plus en plus loin.

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