Un archéologue québécois figure dans le «top10 des percées de l’année choisies par la prestigieuse revue Science, pour sa contribution à la découverte de dessins de plus de 40 000 ans, dans des cavernes d’Indonésie.

En octobre, les médias avaient montré des photos prises par un certain Maxime Aubert, qui était aussi le premier auteur de l’article alors paru dans la revue Nature . S’il fait aujourd’hui partie d’une équipe de recherche australienne, Maxime est originaire de Lévis.

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Il a d’ailleurs fait ses débuts en archéologie à la fin des années 90, sous la supervision de Daniel Arseneault, aujourd’hui professeur à l’Université du Québec à Montréal. Ce dernier qualifie de «super découverte» les travaux de son ancien étudiant. Il a peut-être permis à l’Indonésie de «ravir à l’Europe le titre d’endroit avec les plus vieilles œuvres d’art de cavernes au monde!», soutient la revue Science cette semaine.

En fait, les grottes de Maros sur l’île indonésienne de Sulawesi sont connues et visitées depuis des dizaines d’années. Mais personne ne croyait que les dessins de mains qui s’y trouvaient étaient aussi vieux c’est ce qu’ont découvert Maxime avec ses collègues australiens grâce à une nouvelle méthode de datation qu’ils ont eux-mêmes développée.

«Jusqu’à tout récemment, on n’avait pas beaucoup de moyens vraiment fiables pour dater la peinture sur la pierre. La méthode de déséquilibre de l’uranium que Maxime a adoptée lui permet d’aller plus loin dans l’histoire», explique Daniel Arseneault. Ces avancées ouvrent la porte d’une quête d’autres endroits où l’art a pu naître.

— Alexandre Trottier

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